septembre 16, 2023

Les nouveaux parfums de l’été embouteillent le mode vacances | Salon de la vanité

Est-ce la période la plus cool de tous les temps à New York – fin des années 70, début des années 80, la scène punk ? Ça doit être le top trois », déclare David Moltz, le bouillant parfumeur de DS & Durga de Brooklyn, en parlant de son ode salée à Rockaway Beach. Le parfum partage son nom avec l’étendue sablonneuse du Queens accessible par les transports en commun, mais c’est le hit des Ramones de 1977 sur l’endroit qui a inspiré Moltz : « Une chanson rapide sur les joies simples de la vie », dit-il. On pourrait dire la même chose de ce parfum, proposé en août 2020 sous forme de micro-lot Studio Juice, comme on appelle ses expériences de mélange à la main. Maintenant, Rockaway Beach est de retour pour une course estivale, des notes d’ozone se mêlant à l’agréable odeur « plastique » des haies de troènes. De plus, ajoute-t-il, « il a un sillage tellement fou » – exactement la qualité de fondu lent que nous attendons des vacances.

Quand les parfums embouteillent des vacances ensoleillées, où veut-on être transporté ? Francis Kurkdjian, directeur de la création des parfums de Dior, a débarqué sur la Côte d’Azur, se retrouvant pris dans la brise croisée des roses et d’un « majestueux figuier, mon unique compagnon », en route pour la création de Dioriviera. Pour Elad Yifrach, dont la marque design L’Objet vient de lancer quatre parfums, la Corse appelle. Le littoral de l’île (« plus rocheux et sauvage », dit-il) a suscité Côté Maquis, un mélange de labdanum, d’air marin et de cashmeran. « C’est frais mais une sorte d’encens en même temps. Vous sentez la chaleur et le sel. Le Soleil de Feu de Tom Ford va vers des extrêmes plus rudes : hautes températures, hautes passions. La tubéreuse et le bois de santal évoquent un endroit torride au bout du monde. En revanche, M. Ford, qui a vendu l’entreprise plus tôt cette année pour se concentrer sur les films et la paternité, se penche sur la vie domestique de Palm Beach – comme il l’a dit à Bridget Foley, « Ce que je dois faire maintenant, c’est faire une sieste. »

Après tout, le véritable mandat pour les vacances d’été est le rajeunissement, ouvrant la voie à des parfums édifiants. « C’est avant tout une question d’émotion », déclare la fondatrice de Vyrao, Yasmin Sewell, à propos de l’accent mis par ses parfums sur le bien-être, avec le nouveau Sun Ræ invoquant la joie. La liste des ingrédients (cardamome, gingembre, curcuma) se lit « presque comme une potion ayurvédique » ; cela lui rappelle aussi une eau de Cologne italienne. Un jus du matin au Beverly Hills Hotel a attrapé le nez du maître parfumeur Louis Vuitton Jacques Cavallier Belletrud. Pacific Chill, son dernier parfum avec l’artiste Alex Israel, déborde de graines de carottes ; le cassis et un soupçon de rose rappellent l’enfance du Français à Grasse. « Je suis plus un buveur de Bordeaux que de cocktails détox », sourit-il. « Mais j’ai appris à Los Angeles comment me sentir bien. »

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